Le patronat et le gouvernement sont seuls responsables de la crise... Fédérons nos luttes !

dimanche 26 avril 2009
par  SUD Education NICE
popularité : 3%

Depuis quelques semaines les déclarations gouvernementales se suivent et
se ressemblent : dénonciation des séquestrations de patrons et des
moyens d’actions utilisés par les salarié-e-s en ces temps de crises,
appel à retourner en cours dans les universités et dénonciation des
actions menés par les étudiant-e-s...

Face à un climat social de plus en plus chaud le gouvernement se
retrouve à chercher à éteindre l’incendie par tous les moyens. Le
dernier moyen en date est la menace. Menace contre les salarié-e-s qui
auraient le malheur de séquestrer leur patrons alors qu’ils/elles
seront licencié-e-s, menace contre les employé-e-s de d’ERDF et de
GRDF qui remette au goût du jour la grève de la gratuité ou presque
de l’énergie, enfin dans une moindre mesure menace contre le
étudiant-e-s qui si ils/elles ne reprenaient pas les cours se verraient
décaler leurs examens, voire perdraient leur année.

C’est bien un combat social qui est en train de se jouer entre une
partie de la population et le gouvernement. Avec la crise économique de
multiples entreprises ferment et ce sont les salarié-e-s qui payent
l’addition. Dans la plupart des secteurs, les salaires stagnent
toujours autant tandis que patrons et actionnaires se frottent les
mains, ce qui provoquent la colère des salarié-e-s comme à ERDF et à
GRDF. Dans les universités le processus d’autonomisation en cours fera
payer le prix du désengagement financier de l’État aux étudiant-e-s,
enseignant-e-s et personnels Biatoss.

Oui les luttes se radicalisent,

c’est bien qu’elles n’ont pas le choix.

Pas de réponse du
gouvernement et du patronat sur les salaires et l’emploi après les
journées du 29 janvier e du 19 mars, pas de réponse du gouvernement
après plusieurs mois de lutte dans les universités.

Le gouvernement est le seul responsable de la radicalisation des luttes.
La fédération des syndicats Sud-Étudiant soutient toutes les luttes
en cours pour la préservation des emplois des salarié-e-s et contre le
chômage, elle soutient les luttes en cours pour des augmentations de
salaires. Enfin elle appelle à continuer le mouvement dans les
universités pour l’abrogation de la loi d’autonomie des universités,
contre la masterisation, contre les suppressions de postes, contre le
contrat doctoral unique et pour toutes les revendications de la
Coordination nationale des universités et de la coordination nationale
étudiante.

Enfin elle appelle à la validation automatique du semestre dans toutes
les universités touchées par le mouvement de grève. Ce ne sont pas
aux étudiant-e-s de payer l’intransigeance gouvernementale,
qu’ils/elles soient grévistes ou non. Enfin, nous le savons si le
semestre n’est pas validé et que les examens sont repoussés les
premier-e-s à en pâtir seront les étudiant-e-s salarié-e-s (qui
travaillent en juin et pendant les vacances), étranger-e-s (qui
retournent dans leur pays l’été) ainsi que tou-te-s les étudiant-e-s
les plus démunis socialement.

Face à la précarité grandissante de la population, au mépris
affiché des classes dirigeantes, politiques et économiques, il est
urgent d’unifier et de fédérer nos luttes !

Salarié-e-s du privé
comme du public, travailleurs/ses en formation, chômeurs/euses ou
retraité-e-s, avec ou sans papiers, n’oublions pas que seule la lutte
paye !"

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Denis Aguiton

Marine Raoul

porte parole de la fédération des syndicats sud étudiant.


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