Depuis 16 semaines, nous, enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels
administratifs et techniques, étudiants, sommes en lutte pour défendre
l’Université et la Recherche des attaques qu’elles subissent au travers de
loi et décrets qui touchent aux fondements de la formation des générations
futures et de la recherche publique.

Nous, enseignants des maternelles, des écoles, collèges et lycées,
personnels du monde de l’éducation, enfants des écoles, collégiens,
lycéens, parents, répétons notre détermination à lutter ensemble contre la
casse de l’éducation nationale, pour une école plus juste, plus libre et
ouverte à tous.

Notre mobilisation, qui s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale,
est la plus importante, la plus unanime et la plus longue de ces quarante
dernières années.

Elle continue de porter les mêmes revendications :

• le retrait du projet de décret concernant les enseignants-chercheurs
• le retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées
• le retrait des suppressions de postes statutaires à l’Université
• le rétablissement des postes supprimés d’enseignants et de rased (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés).
• l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche
• l’abrogation de la loi « Libertés et Responsabilités des Universités »

Ces points sont un préalable pour engager une véritable discussion.

Ainsi, comme à Paris, Grenoble, Limoges, Lyon, Clermont-Ferrand,
Nancy, Poitiers, Grenoble…, nous ouvrons la ronde des obstinés à Nice,
tous les mercredi place Masséna. Nous ferons cette ronde pour alerter les
citoyens de la gravité des réformes en cours, pour défendre l’école et
l’université de demain, et continuer à porter nos revendications. Et nous
appelons à la ronde des obstinés tous ceux qui estiment que l’idée d’une
éducation nationale, d’université, d’enseignement et de recherche est mise
à mal par les mesures actuelles.

Nous tournerons pour manifester notre obstination. Nous marcherons car
nous ne cèderons pas.

Tous, nous sommes intensément obstinés et l’infini
est de notre côté.