Contrairement à l’année passée où ces épreuves avaient été annulées, les élèves de première et terminale ont dû composer hier en français et en philosophie alors que l’année scolaire 2020-2021 a été pour le moins chaotique : fermeture de classes pour cause de coronavirus ou de cas contact, mise en place des demi-classes et des demi-jauges, décalage des congés de printemps avec mise à distance sur des logiciels informatiques en panne dès le premier jour. Pourtant, en septembre, le ministre Blanquer annonçait que tout était prêt. Les élèves, eux, ne le sont pas toutes et tous, et se présentent inégaux et inégales face aux épreuves.
Quant aux enseignant·e·s, leurs conditions de correction d’épreuves ne sont pas satisfaisantes dans l’académie de Nice :

• 150 copies en moyenne pour les correcteur·trices de philosophie, pour 8 jours ouvrés de correction, quand la CHSCT ministérielle préconise 11 à 12 copies par jour
• 13 élèves à faire passer par jour à l’oral en français, quand la CHSCT ministérielle en préconise 11
• la correction dématérialisée sur des logiciels sans temps dédié à la formation des enseignant·e·s concerné·e·s.
• la passation du Grand Oral avec des consignes et des informations floues ou obtenues au dernier moment.

SUD éducation 06 exige le retour à la correction des épreuves sur copies physiques, la limitation du nombre de candidat·e·s par examinateur ou examinatrice, l’abandon du grand oral, et le retour à un diplôme national avec des épreuves terminales anonymes.

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